Témoignages 

  • Muriel, 36 ans

Avant de venir vous voir, j’étais complètement hébétée, la tête toujours ailleurs. Je voyais tout en noir. J’étais devenue incapable de prendre une décision, de me motiver pour quoi que se soit. Mes amis me poussaient à sortir, rien n’y faisait.

Aujourd’hui, après une vingtaine de séances, j’ai compris le sens de cette inaction permanente. Je me sens bien mieux. J’ai retrouvé de l’énergie dans ma vie personnelle et professionnelle. Mon manager vient de me proposer une promotion.

  • Miguel, 41 ans

Je sentais que j’étais à un carrefour de ma vie. Je me demandais si je devais rester en France, rentrer chez moi en Amérique du Sud. Je me sentais écartelé, chez moi, nulle part. Je n’arrêtais pas de rencontrer des amis, de sortir pour éviter d’être seul face à moi.même. Je sentais bien que je me fuyais.

Sur les conseils d’une amie proche, j’ai pris contact avec vous pour faire le point sur mon parcours. Je suis soulagé. J’ai décidé de rester en France, près de mes enfants, même s’ils sont grands. En revanche, je me renseigne pour commencer une formation pour changer de métier.

  • Louise, 19 ans

Depuis que j’ai 15 ans, je n’arrête pas de me goinfrer dès que j’ai une contrariété. Je me sens souvent vide. Quand je ressens ce vide, je mange. C’est une obsession, je suis calmée uniquement quand j’ai l’impression que mon ventre va exploser. Ensuite, je m’astreins à faire beaucoup du sport pour ne pas grossir.

J’ai lu un article sur l’hyperphagie dans un magazine féminin. Comme j’ai honte de cette manie, j’ai mis du temps à consulter, à en parler à ma mère. Une amie de ma mère, psy comme vous, m’a donné votre numéro de téléphone.

  • Ming, 44 ans

Je viens d’un pays que mes parents et moi avons fui en plein conflit. Nous avons transité par un camp de réfugiés. Une fois en France, on s’est senti en sécurité. Mes parents ont tout fait pour la famille s’intègre au mieux. Un de mes frères est né ici, son prénom est français. Mes parents nous ont toujours poussé à l’école pour que ayons un bon diplôme et que nous vivions bien. Ils ont beaucoup travaillé tous les deux pour ça.

Maintenant, je me demande qui je suis. Estce que je n’ai pas répondu trop au projet de mes parents. Estce que j’ai choisi mes études, mon métier. Ne me suis.je pas mariée pour ne pas les décevoir par peur de les trahir ?

J’ai besoin de faire le point pour être vraiment moi–même, faire mes choix propres.

  • Odile, 34 ans

Je travaille dans une entreprise depuis 8 ans où j’assume un poste de cadre. En 2011, la Direction a engagé une entreprise d’audit. Il s’en est suivi une réorganisation. Mon nouveau Manager m’a prise en grippe, je n’ai jamais su pour quelle raison. Toujours estil qu’il a manoeuvré afin de placer un de ses amis à ma place. J’ai alors changé de fonction, le DRH m’a confié une mission avec un titre ronflant. Un nouveau bureau m’a été octroyé. Je me suis rendu compte qu’il s’agissait de m’isoler. Le téléphone ne sonne pas. Je suis devenue personae non grata. Heureusement, les media parle beaucoup de burn–out, de bore–out. Je me suis rendu compte que j’étais devenue totalement dépressive. J’ai voulu consulter afin de ne pas devenir folle, avant qu’il ne soit trop tard.

Grâce à la thérapie, je me sens plus confiante. Je peux à nouveau me projeter. Mon CV est prêt, je vais rechercher un nouveau job.